A la mort de ses parents, Alexanne Kalinovsky est confiée à sa tante Tatiana dont elle ignorait jusqu'à présent l'existence. Rapidement, la jeune fille constate que cette dame n'est pas une personne ordinaire. Elle vit seule dans un immense manoir aux multiples chambres parfumées à l'encens...
Alors qu'elle a du mal à s'habituer à ce nouvel environnement, Alexanne découvre peu à peu l'histoire de ses origines et ses dons particuliers, levant le voile sur l'héritage étrange dont sa famille l'avait tenue éloignée. Mais des événements imprévus viennent compromettre sa quête spirituelle. Car les bonnes fées ne sont pas toujours celles qu'on croit...
Alors qu'elle a du mal à s'habituer à ce nouvel environnement, Alexanne découvre peu à peu l'histoire de ses origines et ses dons particuliers, levant le voile sur l'héritage étrange dont sa famille l'avait tenue éloignée. Mais des événements imprévus viennent compromettre sa quête spirituelle. Car les bonnes fées ne sont pas toujours celles qu'on croit...
Mon avis :
Attirée par sa magnifique couverture et par son résumé alléchant, j’avais dans l’idée que ce roman allait beaucoup me plaire. Et pourtant, Les ailes d’Alexanne, tome 1 : 4h44 ne m’a pas du tout convaincu ! J’en ressors vraiment déçue ! Tellement déçue que j’ai eu même beaucoup de mal à rédiger cette chronique …
Évidemment, je savais que 4h44 était un roman jeunesse. Mais je ne m’attendais pas à trouver un récit aussi naïf et niais. Le ton se veut léger mais par moment, j’avais vraiment l’impression de survoler l’histoire. Même les personnages m’ont paru trop superficiels ! Alexanne, l’héroïne principale, est vraiment fade. Elle n’a aucune force de caractère. Quand elle emménage chez sa tante, Tatiana, après la mort de ses parents, elle veut tout faire pour rentrer à Montréal. Cependant, une fois passée la porte de la maison de Tatiana, elle change d’avis et ne pense plus qu’à rester. Une vraie girouette en somme … Et puis, ce qui m’a encore plus gêné avec Alexanne, c’est qu’elle accepte toutes les révélations sur les fées et les anges trop facilement ! Ça m’a particulièrement troublé car ses parents lui ont donné une éduction très terre à terre où il n’y a pas vraiment de place pour les créatures fantastiques.
Malheureusement, les personnages fades et le récit bien trop naïf n’ont pas été les seuls points qui m’ont dérangé. J’ai trouvé que l’histoire manquait également de « liant ». Elle part vraiment dans tous les sens : loups-garous, anges, fées de toutes sortes, magie, guérisseuses, … Bref, je ne savais plus du tout où donner de la tête. En plus, les évènements se déroulent tous tellement vite ! Dès qu’une situation devient quelque peu intéressante, elle défile à vitesse grand V ! Résultat : j’ai la désagréable sensation que l’auteure, Anne Robillard, a préféré miser sur la quantité d’évènements plutôt que sur leur qualité …
Même si ma chronique peut paraitre un peu dure, je regrette sincèrement de ne pas avoir accroché au roman Les ailes d’Alexanne. Selon moi, l’auteure n’a pas creusé assez profond pour que son histoire tienne véritablement la route. Peut-être laisserai-je une seconde chance à cette saga en lisant le tome 2 : Mikal … Mais pour l’instant, rien n’est moins sur !
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