Le cueilleur de fraises - Monika Feth

Lorsque sa meilleure amie, Caro, est retrouvée assassinée, Jette jure publiquement de la venger, attirant ainsi sur elle l'attention du meurtrier.

/!\ Si vous n’avez pas encore lu ce roman mais que vous souhaitez le découvrir, ne lisez pas la suite de cette quatrième de couverture /!\

Chaque jour, Jette essaie de se reconstruire et d'oublier. Elle fait bientôt la connaissance d'un garçon qui semble pouvoir lui redonner le goût de vivre et tombe éperdument amoureuse. Mais Jette est loin de soupçonner à qui elle a réellement affaire...

Mon avis

Après avoir passé presque 4 années à trainer sur les étagères de ma PAL, il était grand temps que j’en sorte Le cueilleur de fraises de Monika Feth. Dans l’ensemble, c’était une lecture assez agréable… Toutefois, si jamais vous voulez aussi le découvrir, suivez mon conseil et ne lisez pas la quatrième de couverture ! Elle dévoile les ¾ (si pas plus !) du roman… Du coup, l’intrigue perd vraiment toute crédibilité alors qu’elle est déjà très loin d’être palpitante. On sait déjà tout sauf la résolution finale. Et encore, cette dernière n’est pas non plus exceptionnelle…

En plus, pour ne rien arranger, l’héroïne, Jette, est soit très naïve, soit complètement idiote ! Lorsque que sa meilleure amie, Caro, est retrouvée assassinée et qu’elle part à la recherche de son meurtrier, on pense que c’est une fille super courageuse qui n’a vraiment pas froid aux yeux… Mais Jette n’est pas courageuse, elle est surtout inconsciente ! Elle ne réfléchit pas aux conséquences de ses actes, elle ne suit que son cœur. Malheureusement, ça ne la rend pas plus attachante pour autant, on a plutôt envie de la secouer un bon coup !

À côté d’elle, tous les autres personnages m’ont paru bien plus intéressants. Je me suis même dégotée deux petits chouchous : le commissaire Bert et Imke. Je ne sais pas vraiment ce qui m’a plu chez le commissaire. Il a un côté bourru et semble un peu maladroit mais on sent que c’est aussi un homme au grand cœur. J’aurais aimé qu’il prenne plus de place dans le roman tout comme Imke, la maman de Jette, une écrivaine assez farfelue avec un instinct très aiguisé. Si je lis la suite, Le peintre des visages, ce sera en grande partie grâce à ces deux personnages !

Malgré l’intrigue presque entièrement dévoilée et une héroïne casse-pied, je ne regrette pas vraiment ma lecture du Cueilleur de fraises. L’écriture de Monika Feth est tellement fluide qu’on se laisse facilement porter par ses mots. De plus, j’ai beaucoup aimé que l’histoire soit racontée à travers différents personnages et pas uniquement du point de vue de Jette. La lecture est bien plus rythmée grâce à ça !