Bannie de l'univers protégé de Rêverie, Aria,
17 ans, sait que ses chances de survie à l'extérieur son minces : sur les
terres de l'Usine de la Mort, des orages électriques grondent, l'air semble
irrespirable et des cannibales rôdent. Mais Aria croise le chemin de Perry, un
"Sauvage". Il est sombre, il est hostile, mais il est son seul espoir
de rester en vie. Chasseur aux sens surdéveloppés, très adapté à ce monde du
dehors, Perry ne voit en Aria qu'une fille fragile, comme toutes les
"Sédentaires". Elle est cependant, peut-être, celle qui pourra
l'aider.
Mon avis :
Oh, comme je suis déçue … d’avoir déjà terminé
Nerver Sky ! Pourtant, au départ, ce n’était pas vraiment gagné ! J’aimais bien
l’histoire, oui, mais sans plus. Puis,
au fil des mots, je me suis sentie peu à peu captivée. Et à la fin du livre,
j’étais tellement absorbée par l’univers de Veronica Rossi que je ne voulais
absolument plus le quitter !
Souvent, quand je découvre une nouvelle saga
dystopique, je ne peux m’empêcher de penser à celles que j’ai déjà lu … Et
bien, ici, avec Never Sky, pas une seule seconde, je n’ai fait de comparaison
avec ce que j’avais déjà pu lire ! Je dois dire que ça fait un bien fou de
vivre pleinement une histoire sans en avoir d’autres en tête.
De plus, j’ai été vraiment étonnée de
découvrir à quel point Never Sky était un récit d’une grande maturité. Il
pousse le lecteur à réfléchir sur le monde, sur nos relations avec les autres
et sur la vision qu’on peut avoir d’eux. Il nous montre que même dans un monde
dévasté, il reste toujours une petite lueur d’espoir. Mais, attention, tout ça
ce fait en subtilité, sans jamais tomber dans la niaiserie !
Pour ce qui est des personnages, ils m’ont
(pratiquement) tous comblé ! Ils m’ont semblé terriblement vivants : ce ne sont
pas que des personnages bourrés de qualités, ils ont aussi leurs défauts et
s’en servent pour avancer ! Voici, en quelques mots, ce que j’ai pensé des
principaux acteurs de cette histoire :
- Aria : dès le départ, alors qu’elle se trouve toujours à Rêverie, j’avais senti qu’Aria était une rebelle dans l’âme. Selon moi, son exclusion n’est pas une renaissance mais est plutôt une sorte de déclic. Elle est forcée de révéler qui elle est réellement et se dévoile peu à peu. Ce que j’ai le plus aimé chez elle, c’est son entêtement. Un gros défaut, vous allez me dire ? Et bien, non ! Pour moi, c’est ce qui fait d’elle une véritable battante !
- Perry : ah, Perry, humm … Grand, musclé, cheveux bonds en bataille, yeux vert d’une extrême intensité, … Comment voulez rester de marbre face à une telle description ? Sans oublier qu’en plus il a un côté Bad boy qui ferait craquer n’importe quelle fille (moi, j’ai bien craqué !). Évidemment, faire craquer les filles, c’est bien mais ça fait de Perry un coureur de jupons … Mais bon, on a tous nos défauts après tout.
- Roar : plus haut dans ma chronique, je vous disais que pratiquement tous les personnages m’avaient comblé. Et bien, quand je vous dis « pratiquement », c’est à Roar que je pense. Il est sympa, c’est un bon ami et c’est voilà … Je n’ai tout simplement pas ressenti d’attache pour lui. Peut-être que ça s’arrangera dans la suite et que je le verrais différemment, je croise les doigts …
- Cinder : d’apparence frêle, il cache, en réalité, un sacré mystère. J’attends énormément de réponses le concernant dans le prochain tome. Et j’espère bien qu’elles seront à la hauteur de mes espérances !
Bref, après une critique aussi positive, je ne
pense pas vous étonner en vous disant que Never Sky est un coup de cœur ! En
tout cas, à votre place, je guetterais les rayons de ma librairie préférée le
13 septembre. Et oui, on ne sait jamais, vu que ce livre est une petite pépite,
il ne faut pas perdre une minute pour l’acquérir ! Néanmoins, il faut quand
même que je vous prévienne : attendre la suite (prévue pour septembre 2013) ne
sera pas du tout une partie de plaisir …
Un gigantesque merci à Nathan qui ajoute encore une pépite à son catalogue !
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