Dôme - Stephen King

Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

Mon avis

Dôme, c’est presque 1200 pages mais c’est surtout une histoire très exaltante qu’on ne peut s’empêcher de dévorer ! Bien qu’il soit séparé en deux tomes, je n’arrive pas à le voir autrement que comme un seul et même livre qui a dû être coupé en deux pour des raisons pratiques et non narratives. Du coup, ne vous étonnez pas si je parle de Dôme comme étant un livre unique…

Unique, Dôme l’est aussi par bien d’autres manières ! Son intrigue m’a complètement charmé ! Pourtant, mis à part l’apparition du dôme, on ne peut pas dire que l’histoire soit particulièrement innovante puisqu’on suit une petite ville mise en quarantaine. Là où l’intrigue devient vraiment intéressante, c’est grâce à la passion et à la complexité qu’a su donné Stephen King aux interactions humaines. Sous le dôme, la plupart des hommes semblent ne plus savoir faire la différence entre le bien et la mal. J’étais captivée de voir jusqu’où certains personnages étaient prêts à aller pour survivre et/ou pour profiter de la situation !

En parlant des personnages, je n’ai pas été très étonnée de voir à quel point ils étaient très nombreux. C’est logique puisque c’est toute une communauté qui est enfermée sous le dôme. Évidemment, comme à chaque fois que je me trouve face à de nombreux personnages, j’ai toujours un peu peur de ne pas m’y retrouver … Je ne sais pas si c’est parce que j’avais déjà vu la série TV avant mais mon inquiétude s’est révélée totalement inutile. Chacun des personnages a une couleur bien particulière qui le rend unique (décidément, c’est le mot de cette chronique !).

Beaucoup de personnages, certes … Mais vous me connaissez, j’ai toujours un ou deux petits chouchous. Je suis tombée littéralement amoureuse de Dale « Barbie » Barbara. Alors oui, avoir eu l’image de l’acteur qui incarne ce personnage dans la série TV, Mike Vogel, m’a surement pas mal influencé. Mais dans le roman, c’est surtout sa personnalité qui m’a fait craquer ! Il n’est pas seulement beau et fort, il est aussi intelligent. Un héros qui utilise autant ses muscles que son cerveau, je ne peux que dire oui !

Je suis très contente d’avoir découvert Stephen King avec Dôme. Et oui, j’ai presque honte de l’avouer mais c’était mon tout premier Stephen King… J’ai déjà vu pas mal d’adaptations cinématographiques de ses romans. Et je pense que c’est ce qui me freinait un peu ! Bah oui, il faut reconnaitre que certaines sont vraiment très effrayantes ! Du coup, j’avais peur d’être trop épouvantée au beau milieu de la nuit par ma lecture avec pour seule protection mes pauvres petites couvertures… Mais grâce à Dôme, j’ai trouvé un Stephen King plus « soft ». J’ai compris pourquoi il avait tant de succès, il a une impressionnante capacité à entrainer ses lecteurs dans son univers. Évidemment, maintenant que je me suis glissée dans son monde, j’ai bien l’intention de continuer à le parcourir !